Le nom : Ce sont tous les deux des variétés de café mais avec des noms latins bien différent pour le Robusta “Coffea Canephora”, pour l’Arabica “Coffea Arabica”.
Les origines : Les origines sont communes au continent africain avec des différences liés à sa culture et donc de sa provenance. L’Arabica vient des hauts plateaux d’Ethiopie, on parle souvent de « la légende du berger Khaldi » tandis que le Robusta viendrait de la Côte d’Ivoire, Congo ou Ouganda.
Pour autant le plus grand producteur actuel de Robusta n’est pas un pays africain mais bien un pays asiatique. Le Vietnam est le champion du monde de la production du Robusta.
La production de ces deux espèces se différencie par le climat. L’Arabica se situe dans des environnements doux, humide et ombragé avec le principe de l’agroforesterie. Nous retrouvons facilement des cacaoyers dans les fermes de café. Ce sont des arbres plus grands qui font de l’ombre au caféier. Certains cafés se retrouvent donc avec des notes chocolatées.
Les cultures ne se font pas à la même hauteur, l’Arabica se cultive entre 800m et 2000m. Le Robusta sera plus sur des hauteurs entre 0 et 800 mètres nous retrouvons très facilement du Robusta cultivé en Plaines notamment au Vietnam.
Ce dernier est plus robuste que l’Arabica qui est un arbuste fragile qui nécessite un climat doux et tempéré.
Le café et la caféine, l’Arabica en contient deux fois moins avec 1.5%. Le goût s’en ressent indubitablement sur une note corsée et amère pour le Robusta. Le café Arabica est donc plus doux avec plus de finesse dans les saveurs. Nous voyons plus souvent le Robusta dans des « blend » sur une moyenne de 20% Robusta et 80% Arabica.
De par sa culture et sa fragilité l’Arabica se retrouve à un prix plus cher sur le marché que le Robusta malgré le fait qu’il représente 70% de la production mondiale de café.
En conclusion chez Café Création nous disons souvent que le seul juge est dans la tasse et dans votre palais. Il n’y a que la dégustation qui peut vous amener vers le café qui sera le parfait équilibre.
